Création de costumes XVIII°S; huiles; pastels; broderie; cartonnage.....



dimanche 27 mars 2011

Le bal des victimes: à méditer. mythe ou réalité?

Le bal des victimes

Publié le 21 février 2010 par Mademoiselle_titam
Les Bals des victimes étaient des bals créés par des associations après la période de la Terreur. Pour être admis dans ces associations ou dans ces bals, on devait avoir eu un proche parent guillotiné pendant la Révolution.
Les bals des victimes ont commencé après l'exécution de Maximilien de Robespierre (10 thermidor an II). Comme après toute période d'oppression, ce fut une époque de libération et de réjouissances débridées. Le premier bal eut lieu au début de 1795.
victime01.jpg Coiffure négligée en fichu. Robe échancrée sur le dos. Croisures à la victime. Source
Ces bals furent créés par des jeunes dont des parents ou des proches avaient été guillotinés, mais à qui la Révolution avait restitué les biens précédemment confisqués. Avec ce retour de fortune, ils créèrent des bals à la fois aristocratiques et décadents pour se retrouver entre eux.
boillymadamearnaultdego.jpg Madame Arnault de Gorse par Louis-Leopold Boilly, avec une coiffure à la Titus. Source
La description de ces bals varie, mais leur point commun est de servir de catharsis à l'expression émotionnelle de l'exécution de proches, ainsi que des bouleversements sociaux liés à la révolution. Par la suite, beaucoup trouvèrent cette idée scandaleuse.
Les participants portaient des vêtements de deuil ou des costumes avec des brassards de deuil. À l'inverse, certaines femmes portaient des vêtements gréco-romains très fins, pieds nus ou avec des rubans. Certains portaient aussi des cheveux coupés très courts ou relevés, comme ceux des condamnés avant leur exécution. Ou encore un ruban ou une fil rouge autour du cou à l'emplacement où la lame de la guillotine devait couper. Les femmes portaient leurs cheveux relevés "à la victime" et utilisaient pour ce faire un peigne appelé « cadenette ». Ce serait l'origine de la « coiffure à la Titus ».
costumeparisien25100.jpg Estampe 25 de 1798, dessinée d’après nature sur le Boulevard des Capucinesprovenant du Journal des Dames et des Modes fondé à Paris en 1797. La jeune fille a une coiffure dite textuellement « en porc-épic ». Les découvertes archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des coupes de cheveux courts appelées « coiffures à la Titus » du nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph Talma (1763 - 1826) joue avec cette coupe qu’il porte aussi en ville. Cette coiffure est portée aussi bien par les femmes que par les hommes. (Source)
Pour saluer, au lieu d'un signe de tête élégant, un danseur secouait sa tête en tous sens pour imiter le moment de la décapitation.
Un de ces bals eut lieu à l'hôtel Thellusson qui se trouvait dans l'actuelle rue de Provence à Paris


sources:http://www.paperblog.fr/2851925/le-bal-des-victimes/

 l'approche de l'historien et celle de l'ethnologue : un peu long (surtout le début) mais trés interressant:


http://www.archivesaudiovisuelles.fr/FR/_video.asp?id=411&ress=1373&video=108795&format=68#4038


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